Bib:Royaume millénaire de Jérôme Bosch : Différence entre versions
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+ | * Wilhelm Franenger : <cite>Le royaume millénaire de Jérôme Bosch</cite> (Ivrea, 1993 - première publication :1947) | ||
+ | : S'éloignant de l'interprétation chrétienne (paradis, péchés, enfer), l'auteur voit dans le triptyque une utopie (panneau central), prolongement du paradis (volet de gauche) sur terre, conforme à la vision des Frères et Sœurs du Libre-Esprit, adamites. Le volet de droite est nettement séparé des deux autres et ne représente nullement les punitions des actes peints dans le panneau central. S'il figure bien l'enfer, il s'agit de celui que nous vivons sur Terre. | ||
+ | : La théorie de l'utopie du panneau central contre celle du péché est encore suivie aujourd'hui par Frederic Elsig : | ||
+ | :: → [https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/dans-l-atelier-de-jerome-bosch-25-le-jardin-des-delices Entretien sur France Culture le 19 avril 2016] | ||
+ | : Frederic Elsig suit en cela la thèse de Jean Wirth à laquelle souscrit également Hans Belting. | ||
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+ | : Néanmoins ces historiens de l'art rejettent les arguments suivant lesquels cette utopie serait celle des Frères et Sœurs du Libre-Esprit, commanditaires de l'œuvre. À leur époque, on a en effet identifié le commanditaire comme étant Henri III de Nassau. Ainsi, Franenger aura eu le mérite de les mettre sur la voie d'une nouvelle interprétation sans recueillir leur assentiment sur la sienne. |
Version du 17 octobre 2017 à 21:27
→ Faux:1.02. Emma modèle de tableau vivant
Notes externes
- → Le Jardin des délices (Wikipédia)
- Wilhelm Franenger : Le royaume millénaire de Jérôme Bosch (Ivrea, 1993 - première publication :1947)
- S'éloignant de l'interprétation chrétienne (paradis, péchés, enfer), l'auteur voit dans le triptyque une utopie (panneau central), prolongement du paradis (volet de gauche) sur terre, conforme à la vision des Frères et Sœurs du Libre-Esprit, adamites. Le volet de droite est nettement séparé des deux autres et ne représente nullement les punitions des actes peints dans le panneau central. S'il figure bien l'enfer, il s'agit de celui que nous vivons sur Terre.
- La théorie de l'utopie du panneau central contre celle du péché est encore suivie aujourd'hui par Frederic Elsig :
- Frederic Elsig suit en cela la thèse de Jean Wirth à laquelle souscrit également Hans Belting.
- Néanmoins ces historiens de l'art rejettent les arguments suivant lesquels cette utopie serait celle des Frères et Sœurs du Libre-Esprit, commanditaires de l'œuvre. À leur époque, on a en effet identifié le commanditaire comme étant Henri III de Nassau. Ainsi, Franenger aura eu le mérite de les mettre sur la voie d'une nouvelle interprétation sans recueillir leur assentiment sur la sienne.