Bib:Virginia Woolf : Journal intégral 1915-1941 : Différence entre versions
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On ressent à la lecture une liberté de l’écriture au jour le jour. Ses cahiers la suivent dans tous ses déplacements et, quand en voyage elle les oublie, elle y colle à son retour les pages volantes qu’elle a noircies. Dès lors le Journal sert-il à consigner des indications purement matérielles, depuis les problèmes de fuites d’eau jusqu’aux détails des repas ; mais aussi à griffonner des notes de travail, sorte d’aide-mémoire à l’élaboration de théories de lecture ou au travail d’écriture. En effet, Virginia Woolf utilise ce support comme un livre de bord d’écrivain, y inscrivant projets littéraires, doutes, réflexions sur son travail d’écriture, critiques des journaux, commentaires de ses amis sur son œuvre. Accueillant encore la voix de Leonard qui, par endroits, annote les cahiers. Surtout, certaines idées, certains projets sont évoqués, semblant même naître de l’écriture même du Journal, comme sous les yeux du lecteur. De longs passages sont notamment consacrés à la rédaction de La promenade au phare ou des Vagues, éclairant leur genèse et leur sens intrinsèque avec une justesse incomparable. | On ressent à la lecture une liberté de l’écriture au jour le jour. Ses cahiers la suivent dans tous ses déplacements et, quand en voyage elle les oublie, elle y colle à son retour les pages volantes qu’elle a noircies. Dès lors le Journal sert-il à consigner des indications purement matérielles, depuis les problèmes de fuites d’eau jusqu’aux détails des repas ; mais aussi à griffonner des notes de travail, sorte d’aide-mémoire à l’élaboration de théories de lecture ou au travail d’écriture. En effet, Virginia Woolf utilise ce support comme un livre de bord d’écrivain, y inscrivant projets littéraires, doutes, réflexions sur son travail d’écriture, critiques des journaux, commentaires de ses amis sur son œuvre. Accueillant encore la voix de Leonard qui, par endroits, annote les cahiers. Surtout, certaines idées, certains projets sont évoqués, semblant même naître de l’écriture même du Journal, comme sous les yeux du lecteur. De longs passages sont notamment consacrés à la rédaction de La promenade au phare ou des Vagues, éclairant leur genèse et leur sens intrinsèque avec une justesse incomparable. | ||
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Virginia Woolf : Virginia Woolf : Journal intégral 1915-1941 (Stock [La cosmopolite], 2008) - - première édition : 1979
Présentation de l'éditeur
La publication en un seul volume de cette somme foisonnante et captivante a pour but de lui restituer enfin sa cohérence et sa place au sein de l’œuvre woolfienne, au même titre que la fiction, les essais, les biographies ou les nouvelles.
Virginia Woolf avait quinze ans lorsqu’elle a tracé les premières lignes de ce qui sera son Journal d’adolescence. Après de nombreuses interruptions, elle en reprend l’écriture en 1915, et le tiendra jusqu’à son suicide en 1941. C’est dire combien le Journal a évolué. Durant plusieurs décennies, elle y note avec finesse et humour ses sentiments, ses illuminations, les portraits de ses contemporains, les évolutions sociales et les errements de son époque. Évoquant son enfance tout comme elle commente la situation politique internationale (les deux guerres mondiales, la guerre d’Espagne).
On ressent à la lecture une liberté de l’écriture au jour le jour. Ses cahiers la suivent dans tous ses déplacements et, quand en voyage elle les oublie, elle y colle à son retour les pages volantes qu’elle a noircies. Dès lors le Journal sert-il à consigner des indications purement matérielles, depuis les problèmes de fuites d’eau jusqu’aux détails des repas ; mais aussi à griffonner des notes de travail, sorte d’aide-mémoire à l’élaboration de théories de lecture ou au travail d’écriture. En effet, Virginia Woolf utilise ce support comme un livre de bord d’écrivain, y inscrivant projets littéraires, doutes, réflexions sur son travail d’écriture, critiques des journaux, commentaires de ses amis sur son œuvre. Accueillant encore la voix de Leonard qui, par endroits, annote les cahiers. Surtout, certaines idées, certains projets sont évoqués, semblant même naître de l’écriture même du Journal, comme sous les yeux du lecteur. De longs passages sont notamment consacrés à la rédaction de La promenade au phare ou des Vagues, éclairant leur genèse et leur sens intrinsèque avec une justesse incomparable.