Bib:Entretiens sur la multitude du monde : Différence entre versions
(→Notes) |
|||
(2 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 19 : | Ligne 19 : | ||
Thibault Damour fait une comparaison avec ''l‘effet coctail'' (p.108 — dans un coctail tout le monde parle en même temps mais chaque petit groupe partage une unique conversation). | Thibault Damour fait une comparaison avec ''l‘effet coctail'' (p.108 — dans un coctail tout le monde parle en même temps mais chaque petit groupe partage une unique conversation). | ||
− | + | Jean-Claude Carrière réagit à une autre image : | |
− | {{ | + | {{Bi}} |
+ | notre réalité quotidienne n’est qu’un rayon lumineux qui se propage au sein d’une lumière ambiante, à laquelle nous restons aveugles, puisque chaque rayon ne voit que lui-même.</i> (p.123){{C}} | ||
+ | |||
+ | Sur la forme (rappelle un passage de Schrödinger) | ||
+ | {{Bi}} | ||
+ | L’amplitude d’existence d’une configuration de plusieurs particules — ou si vous voulez la réalité d’une forme, de toute forme — est une ''fonction ondulatoire'' des positions, dans l’espace-temps, des particules.</i> (p.157) |
Version actuelle datée du 16 décembre 2021 à 23:19
Thibault Damour : Entretiens sur la multitude du monde (Odile Jacob [poches], 2014)- - première édition : 2002
Questionneur : Jean-Claude Carrière
Présentation de l’éditeur
L’un est un écrivain et un scénariste célèbre. L’autre est un physicien et un chercheur mondialement connu. Une même interrogation les porte. Comment penser le monde après un siècle de bouleversements scientifiques ?
Jean-Claude Carrière et Thibault Damour nous entraînent ici dans un dialogue lumineux, qui met l’esprit au défi de lui-même et où la clarté rivalise avec le gai savoir. La matière éternelle, l’espace et le temps absolus, l’unique réalité : en ce début de troisième millénaire, toutes ces grandes notions du passé n’ont plus qu’une valeur d’illusions. Il n’y a plus d’histoire prédéterminée, inexorable, livrée à des forces mécaniques. L’univers se révèle léger, instable, multiple dans la superposition d’une infinité d’histoires possibles dont nous ne percevons qu’un mince faisceau.
C’est à la découverte de cette multitude du monde, laissant loin derrière les récits de science-fiction, que nous invitent Jean-Claude Carrière et Thibault Damour. Un voyage plein de stupeur, de vertiges et de merveilles.
Jean-Claude Carrière, à qui l’on doit Le Mahabharata et La Controverse de Valladolid, est l’auteur de nombreux livres à succès dont, récemment, un Dictionnaire amoureux de l’Inde. Thibault Damour est professeur à l’Institut des hautes études scientifiques et membre de l’Académie des sciences.
Notes
- Les numéros de page se réfèrent à l’édition de poche (2014)
Pourquoi si nous vivons dans un monde ou plusieurs histoires se superposent n’en percevons-nous qu’une ?
Thibault Damour fait une comparaison avec l‘effet coctail (p.108 — dans un coctail tout le monde parle en même temps mais chaque petit groupe partage une unique conversation).
Jean-Claude Carrière réagit à une autre image :
notre réalité quotidienne n’est qu’un rayon lumineux qui se propage au sein d’une lumière ambiante, à laquelle nous restons aveugles, puisque chaque rayon ne voit que lui-même. (p.123)
Sur la forme (rappelle un passage de Schrödinger)
L’amplitude d’existence d’une configuration de plusieurs particules — ou si vous voulez la réalité d’une forme, de toute forme — est une fonction ondulatoire des positions, dans l’espace-temps, des particules. (p.157)