RM19 talk:Monde idéal de Fleur (rédaction) : Différence entre versions
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Version du 27 août 2021 à 12:02
Sommaire
Intro
- Afin de respecter les consignes du plan :
Fleur attend devant l’ascenseur du 3e étage de La Tour du Monde, se regarde dans le miroir, enchaînement avec image de Fleur dans une rivière en forêt : elle se parle à elle-même.
Il s’agit des toutes premières lignes du roman mais La Tour du Monde sera présentée au chapitre 2.
APPORT TEXTE EUGENIE
Aujourd’hui, xx juillet 2049, je me trouve au 3eme étage de la Tour du Monde. J’attends pensive l’ascenseur en sortant du bureau Soudan. Le ding de l’ascenseur me sort de mes pensées et je pénètre à l’intérieur. Avant d’appuyer sur l’étage qui me mènera à mon bureau Royaume-Uni, je me regarde dans le miroir face à moi et j’y vois mon reflet. Je remarque mes traits tirés et fatigués par trop de nuits sans sommeil. Sans m’en rendre compte, mes pensées voyagent jusqu’au Soudan, où j’avais l’habitude de me reposer au bord d’un étang près d’une forêt Un jour endormie, je fis un rêve où je regardais mon reflet dans cet étang et je rêvais d’un monde idéal Ce monde idéal que m’avait inspiré cette communauté croisée au Soudan et qui semblait vivre en harmonie entre eux et avec leur environnement. Je m’y suis sentie si bien que depuis ce jour, j’en rêve.
À REPRENDRE EN GROUPE Je pense qu’il faut éliminer l’idée du rêve. La narratrice vient réellement de ce monde idéal, libre au lecteur (qui ouvre le roman sur ces lignes) de penser qu’elle en rêve mais il ne faut pas lui souffler cette hypothèse qui plus est : fausse. « Je songe » serait plus ambigu (exprime autant un souvenir qu’un rêve).
Accessoirement, l’ascenseur de 2049 pourrait fonctionner à la voix.
Enchaîner les deux reflets miroir de l’ascenseur → miroir du lac → enchaînement avec la suite : « Je me levais... »
Ajout 28/08/21
Dans mon rêve Je me levais, marchais en pleine nature, au bord d'un immense lac parsemé d'embarcations de pêcheurs, à proximité d’une forêt vaste et luxuriante. Les montagnes au loin composaient un paysage majestueux sous un ciel d’un bleu pur variant à peine d’un jour à l’autre. Les animaux peuplaient la forêt en perpétuant le cycle de la vie ; les chenilles devenaient des papillons au rythme de la nature, les oiseaux au plumage bariolé s’en nourrissaient, avant de pavoiser dans le ciel et de régaler leurs auditeurs d’un concert joyeux. Le climat était en permanence très doux, avec une alternance de soleil diurne et de pluie nocturne arrosant la végétation et favorisant les récoltes abondantes. La forêt, ponctuée de clairières aménagées comme des jardins botaniques ou des parcs d'agrément, avec des fontaines, des cascades d'eau, des statues et des hamacs occupés par des êtres nus gracieux, réjouissait les sens. L’herbe grasse et la terre souple étouffaient le bruit des marcheurs ou des chevaux.
Troublée par cette vision onirique, j’ai fait le rapprochement avec un voyage au Soudan dans la région des grands lacs, huit mille ans avant notre ère ← [À déplacer vers l’intro]. Le Lac No était déjà approvisionné par le Nil Blanc, qui traverse le Burundi et l’Ouganda et approvisionne en eau un immense territoire, jusque dans les plaines du sud du Soudan. Dans cet écrin de beauté sauvage circulaient avec majesté des troupeaux d’éléphants, rois incontestés d’un écosystème idéal. Les autres espèces s’inclinaient sur leur passage, les autruches ornées telles la reine de Saba qui régnait alors sur un royaume voisin, les hippopotames au cuir étincelant, les girafes qui tendaient gracieusement leur cou au passage du convoi et les fières antilopes, prêtes à montrer à tout moment leur talent à la course. A l’arrière-plan de cette haie d’honneur se tenaient les chameaux, menés par les nomades fuyant le désert inhospitalier du Sahara pour atteindre la plaisante Nubie, encore préservée à cette époque des guerres entre tribus.
La civilisation des hommes prospérait sous des auspices sereins, sans autre possessions que quelques chèvres, moutons et lopins de terre. La culture principale était celle du sorgho, utilisé pour la cuisson de bouillies nourrissantes ou le brassage de la bière, et du palmier dattier, pourvoyeur de fruits et de miel. La pêche contribuait à nourrir les familles sans aucune pénurie. J’ai eu l’occasion de participer à plusieurs sorties en pirogue et d’admirer le savoir-faire des pêcheurs remontant, encore frétillant, le poisson pris dans une nasse en bois tressé. J’ai vu des crocodiles glisser entre deux eaux, descendant le Nil Blanc avec lenteur, ils étaient vénérés tels des Dieux par les Nubiens, qui les momifiaient après leur mort. Ces grands reptiles sont pourtant voraces et probablement sourds aux prières des hommes qui tombent à l’eau, mais cela n’est jamais arrivé en ma présence durant le temps que j’ai passé sur le Nil Blanc. J’ai goûté la quiétude sur le fleuve et j’ai aimé observer les coutumes de ce peuple, qui me semblait évoluer dans un monde idéal. La mission que j’assurai alors au Soudan était enrichissante et me mettait en joie.
Répartis en chapelet le long du Nil Blanc, les habitations en terre et en paille, pourvues de greniers à céréales, étaient entourées de champs cultivés et de vergers illuminés de plantes fleuries aux couleurs éclatantes. Espacées les unes des autres d'une centaine de mètres, elles s'intégraient totalement à la végétation pour se fondre dans le paysage. Les constructions s'adaptaient à l'environnement proche, utilisant seulement des matériaux avoisinants. Il n' y avait pas de concentration d'habitation. J’ai été marquée par le fait qu’elles s'éparpillaient de façon homogène sur tout l'espace et profitaient de toute l'abondance de la nature qui l'encerclait.
Tous ces éléments se retrouvent au centre de mon monde idéal : un mode de vie simple et harmonieux, dans le respect des individus et d’un environnement préservé, tout en offrant à l’homme des technologies maitrisées qui réduisent son effort et rallongent sa durée de vie.
Dans mon rêve, il y a dans chaque village, composé d’un lot d'une centaine d'habitations, une construction plus spacieuse, qui s'élève dans le ciel, au-delà de la cime des arbres. Ce forum, appelé La Source, administre et anime la cité : les habitants, pourvus d'une intelligence sociale, se rendent librement aux réunions où se prennent les décisions d'intérêt commun ; on y exerce toutes les activités sportives et culturelles. Certaines réunions portent sur l'équilibre entre la population et les ressources. Chaque village régule la démographie de façon à ce qu'elle demeure constante. Les familles se concertent en début d'année pour déterminer la cadence des naissances, à savoir le nombre de nouveaux bébés à concevoir dans le Jardin d'enfants. Ce centre reçoit de chaque personne de plusieurs villages voisins ovocytes et spermatozoïdes identifiés afin d'assurer un brassage génétique et d'éviter toute consanguinité. L'exceptionnelle intelligence sociale de cette civilisation permet de ne pas succomber à la tentation de l'eugénisme. Chaque individu est parent et contribue à l'éducation des jeunes enfants.
Les enfants de sept à dix-huit ans sont pris en charge par les micro-communautés au sein desquelles ils circulent à travers à l’occasion de séjours de durée variable, librement décidée programmés par concertation avec les adultes. Ceci leur permet de découvrir de multiples activités sociales. Ils ont d'ailleurs la possibilité d'intégrer des habitations de villages voisins pour élargir leur horizon. Ils sont rattachés à une école au sein de laquelle ils ont un référent. À dix-huit ans, ils choisissent d'intégrer une micro-communauté ou, s'ils souhaitent suivre des études supérieures, ils partent dans un village d'études. Chaque micro-communauté occupe une habitation en fonction de son activité sociale. Les personnes qui changent d'activité en cours de vie changent d'habitations. La connaissance est accessible à tous, tout au long de la vie. On peut apprendre pour avoir se former à un métier, mais aussi pour le uniquement par plaisir de s’amuser, de faire de la musique, des arts plastiques, de danser ou de déclamer de la poésie. Les cours de musique, arts plastiques, danse, poésie, sciences, mathématiques, littérature, langues, histoire, philosophie, sociologie, agriculture... sont ouverts à tout le monde après une autoévaluation, rassemblent des personnes de tous âges suivant des cursus personnalisés. L'accès à la connaissance est universel, permanent, réjouissant et ludique. On peut, comme je l’ai fait au Soudan, apprendre la peinture au henné mais aussi la céramique ou le tissage.
Les individus entretiennent des relations amicales plus ou moins fortes, quelquefois dans un lien particulier et unique entre deux personnes, quelquefois avec relation sexuelle, toujours dans le respect des sentiments de l’autre, avec des rapports consentis et égalitaires. Les émotions fortes, non rejetées comme indésirables ne sont pas inexistantes et entraînent parfois des souffrances nous rappelant notre vitalité.
Dans mon rêve, les fondements consensuels de cette société sont le respect des équilibres naturels et une alimentation saine produite de façon maîtrisée et solidaire. Il en résulte une excellente santé qui n'exclue pas l'apparition de maladies nécessitant une médecine performante. On a alors recours à des caissons individuels de guérison qu’on programme de façon très précise pour soigner une pathologie physique, que ce soit une fracture, un diabète, une maladie auto-immune ou un cancer. De nombreuses sources d’eau chaude sont accessibles à tous pour traiter les maux plus fréquents telles les bronchites ou les rhumatismes. Implants et vaccins permettent couramment de soigner des maladies psychiques graves ou des maladies neurologiques, comme Alzheimer ou Parkinson.
Des robots prennent en charge les travaux agricoles et l'élevage. Ils sont connectés aux maisons dont ils connaissent les besoins alimentaires de sorte qu'aucune agriculture intensive, qui appauvrirait les sols, n'est pratiquée. La nature est préservée au maximum : pour un arbre abattu, un autre est replanté. Dans ce système, l’eau, le vent, le soleil sont les seules énergies utilisées. Certains habitants choisissent de produire eux-mêmes une partie de leurs besoins. Un jardin partagé est cultivé grâce à des outils réalisés sur l’imprimante 3D collective. La chasse et la pêche restent exceptionnelles. Elles ne font que suppléer à la régulation naturelle des animaux sauvages. La distribution de la nourriture se fait également de façon automatisée.
Pour se déplacer d’un village à un autre, d’une cité à une autre, les habitants utilisent un mode de transport collectif : sur terre le train à sustentation magnétique et dans les airs, les montgolfières, portant les couleurs du village. Sur l’eau, ils empruntent l’hydroglisseur et sous l’eau, il y a un courant marin qui dessert un certain nombre de cités amphibies et nécessite le port d’un masque à branchies. À tout instant, on peut utiliser des lunettes connectées pour se repérer dans l’espace et avoir accès aux savoirs et au patrimoine culturel de l’humanité. Enfin, des bornes aquatiques permettent de communiquer à partir de n’importe quel point d’eau. La notion d’urgence n’existant pas, la personne avec qui l’on souhaite correspondre aura le message dès qu’elle se connectera à une autre borne.
Notes de Gaëlle 12/12/20
Y a t-il des gens plus vertueux que d'autres? l'homme est-il naturellement bon? l’exemplarité: qui la définit? la question des privilèges des élus
comment se fait la transmission des mythes? y a t'il un procès? qui confère le statu de victime ou coupable? y at'il des avocats?
Technologie ou pas ?
Dans mon monde idéal, les technologies s'appuient le plus possible sur les ressources naturelles, afin de garantir des conditions de vie optimales pour tous. Énergies renouvelables : solaire (panneaux collectifs), le vent (éoliennes) et l’eau (centrales hydroélectriques) pour la lumière et le chauffage. Des digues protègent l'ensemble des côtes et servent aussi à installer des centrales pour récupérer l’énergie hydraulique.
Agriculture : machines-outils (collectifs) qui fonctionnent avec des combustibles issus des déchets verts. Les fertilisants sont issus du CO2 recyclé.
Véhicules : le vélo est le plus utilisé (réseau de pistes cyclables), le téléphérique (collectif) ou le taxi volant (montgolfières) et aussi un transport collectif silencieux et rapide, qui dessert plusieurs lignes (type Hyperloop, le train à sustentation magnétique) Pour se déplacer sur l’eau, des aéroglisseurs et sous l’eau, des masques à branchies (il y a de nombreuses cités amphibies)
Médecine : il y a des caissons individuels de guérison, qu’on programme de façon très précise pour soigner une pathologie physique, que ce soit une fracture, un diabète, une maladie auto-immune ou un cancer. De nombreuses sources d’eau chaude sont accessibles à tous pour traiter les maux plus fréquents (bronchites, rhumatismes) Implants et vaccins permettent couramment de soigner des maladies psychiques graves ou des maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson)
Communications : chaque foyer est équipé d’un écran de visioconférence qui sert à communiquer, mais aussi de télévision et d’accès à un superordinateur central. Tous les savoirs et le patrimoine culturel de l’humanité sont mis de façon réfléchie et organisée à disposition de tous. En dehors des villes et villages, on peut utiliser des lunettes connectées qui permettent de se repérer dans l’espace et de prendre des photos. Pour communiquer, des bornes sont habilement intégrées dans le paysage.
Quotidien : Frigo connecté qui se remplit de façon programmée et automatisée. Chauffage et lumières automatisées(intérieur et extérieur) Objets usuels et outils réalisés avec une imprimante 3D commune au quartier ou au village et propriété de la collectivité (un jardin partagé est cultivé sur le toit des habitations en ville ou dans le village)
Travail et technologie sujet du 16/01/21
Dans la plaine, des fermiers travaillaient aux champs pour répondre aux besoins essentiels et locaux de La Source. Des échanges entre villages s'organisaient afin d'élargir et enrichir les choix de denrées.
Si l’on interroge les habitants de la vallée, on apprend que dans ce monde idéal, il n’y a pas de propriété individuelle, mais des échanges de biens et de services. Les ressources sont en suffisance et l’eau est partagée de manière équitable. Tout le monde, en particulier les enfants, mange à sa faim. Les repas sont préparés en commun quand les travaux des champs réunissent les fermiers. On se nourrit du pain cuit au four, de poisson ou de viande séchée, des légumes du jardin partagé et de fruits sauvages, tels que les mûres, les pommes et les figues, ramassés par les enfants. Puis, une fois le repas terminé, on s’accorde une petite sieste sous l’arbre, avant de repartir au travail. La course du soleil rythme la journée de labeur et les journées de pluie, on reste au sec. La cupidité et le luxe n’ont pas leur place dans la communauté. Les vêtements et les objets sont simples et pratiques, mais une fois par an, une grande fête a lieu et chacun s’habille comme il le souhaite, porte les vêtements, les bijoux et le maquillage qu’il a confectionné.
Les femmes partagent les tâches avec les hommes, que ce soit aux champs ou dans l’artisanat. Certaines sont assez fortes pour devenir des guerrières, celles que l’on nomme les Gardiennes. Les couples sont libres et sans exclusivité. Dans ce monde imaginaire, les femmes sont respectées dans leurs choix de vie et leur choix amoureux. La violence à leur encontre est interdite et les femmes sont protégées s’il y a lieu par les Gardiens. Les enfants n’appartiennent pas à un couple ou une famille en particulier. Ils sont éduqués par les adultes et pris en charge avec bonté et clairvoyance, car ils sont l’avenir de la communauté. Les abus de toute sorte n’existent pas et les enfants expriment leur joie de vivre de la façon qui leur convient : leurs talents sont encouragés dès le plus jeune âge. Ils peuvent travailler dès que leur constitution le permet, mais la connaissance et l’éducation sont privilégiées tout au long de leur développement. Dans ce monde imaginaire, les enfants vivent en harmonie, peuvent jouer avec insouciance et ne manquent de rien, surtout pas d’amour.
La connaissance est accessible à tous, tout au long de la vie. On peut apprendre pour avoir un métier, mais aussi pour le plaisir de s’amuser, de faire de la musique, des arts plastiques, de danser ou de déclamer de la poésie. Les cours sont publics et on peut y assister pendant les temps de loisirs. Tous les habitants se retrouvent alors par affinités, quel que soit sa classe sociale. L’activité principale de chacun détermine sa classe sociale, comme l’agriculture, l’artisanat, la sécurité…Il y a donc les Laboureurs, les Artisans, les Gardiens. Et il y a les Sages. Ce sont eux qui enseignent aux enfants mais tout le monde peut être appelé à enseigner s’il le souhaite, en plus de son labeur. Les échanges de savoirs sont fréquents dans ce monde idéal, dans la mesure où chacun a toujours une connaissance ou un savoir à offrir, quelques qu’ils soient. Il n’est pas rare de voir un enfant enseigner aux autres enfants ou même aux adultes, où trouver les meilleures figues, le meilleur endroit pour se baigner ou bien l’arbre dans lequel on pourra observer les nids d’oiseaux.
Ce sont les Anciens qui administrent la communauté, au service de laquelle ils sont à partir du moment où ils le demandent. Ils sont cooptés parce qu’ils détiennent l’ensemble des connaissances. Aucun avantage, aucun titre de noblesse n’est rattaché au statut d’Ancien. Leur maison est située dans les hauteurs non pas pour le prestige, mais pour les mettre à l’abri des inondations. Le Cercle des Anciens se doit d’être exemplaire pour être légitime. On peut s’adresser à lui sans aucune difficulté, d’égal à égal, pour exposer son problème ou faire une proposition. Tous les citoyens peuvent ainsi participer à la gestion de la communauté de façon indirecte, s’ils le souhaitent. Le but commun est la paix et la prospérité et tout est mis en œuvre pour éviter d’entrer en conflit, pour quelque raison que ce soit.
Les différences sont respectées et un compromis entre les parties est recherché s’il y a lieu. Dans ce monde idéal, la paix et l’amour règnent partout, quel que soit l’origine ou la couleur de la peau. Chacun peut s’exprimer dans l’intimité du foyer, s’il ne souhaite pas le faire sous le regard des autres ou si cela se ferait à leur détriment. Ainsi, on peut pratiquer sa religion dans un espace privé ou dans un lieu choisi avec ceux qui partagent la même foi. Beaucoup sont animistes et la nature inspire leurs prières et leurs offrandes. Il n’y a pas de clergé ou de chaman pour guider et encadrer la pratique religieuse, chacun étant libre de ses choix. S’il advient qu’un délit ou un crime soit commis, ou des violences exercées contre une personne vulnérable, la communauté intervient immédiatement pour prêter assistance aux victimes et punir les coupables. Ceux-ci sont alors expulsés du monde idéal sans autre forme de procès, ainsi qu’Adam et Eve du Paradis.