RM19 talk:Mes personnages : Différence entre versions

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Jean-Charles Duverger est né le 3 juillet 1807 et a donc 56 ans. Ses parents sont d'origine modeste mais le père a fait carrière en tant que militaire d'abord puis comme député de sa région, pro-napoléon d'abord avant de s’accommoder des tendances du moment.  
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Jean-Charles Duverger est né le 3 juillet 1807 et a donc 56 ans en 1863. Ses parents sont d'origine modeste mais le père a fait carrière en tant que militaire d'abord puis comme député de sa région, pro-napoléon d'abord avant de s’accommoder des tendances du moment.  
  
 
Jean-Charles est l'aîné de 5 enfants, deux garçons et trois filles, élevés par une mère aimante, le père étant le plus souvent absent et par les grand-parents. L'ambiance familiale est chaleureuse malgré les difficultés inhérentes à l'époque mouvementé et les inquiétudes créées par les dangers auxquelles est exposé le père dans ses campagnes militaires. Le père, ambitieux, tient à ce que ses garçons reçoivent une bonne éducation, notamment par des précepteurs engagés. Les filles apprennent tout de même les fondamentaux avant de se préparer à un avenir d'épouse et de maîtresse de maison.   
 
Jean-Charles est l'aîné de 5 enfants, deux garçons et trois filles, élevés par une mère aimante, le père étant le plus souvent absent et par les grand-parents. L'ambiance familiale est chaleureuse malgré les difficultés inhérentes à l'époque mouvementé et les inquiétudes créées par les dangers auxquelles est exposé le père dans ses campagnes militaires. Le père, ambitieux, tient à ce que ses garçons reçoivent une bonne éducation, notamment par des précepteurs engagés. Les filles apprennent tout de même les fondamentaux avant de se préparer à un avenir d'épouse et de maîtresse de maison.   

Version du 13 janvier 2021 à 11:41

LE DIRECTEUR DU JOURNAL DE NANMARS EN 1863. Il est considéré comme corrompu. Nanmar est une ville moyenne - entre Nantes et Marseille. Dans quelle région de France ? Si par exemple je regarde sur Google des info sur la presse en Bretagne à cette époque, je découvre que la Bretagne commence à se sortir d'un alphabétisme généralisé. "Il faut attendre la 3ème république, les lois sur la liberté de la presse (1881) et sur l'enseignement (1881-1882) avec la lutte acharnée entre les deux enseignements laïque et ecclésiastique, pour qu'elle prenne son envol et trouve son lectorat. L'affaire Dreyfus 1894. le J'accuse de Zola date de 1898. C'est plus tardif.

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Jean-Charles Duverger est né le 3 juillet 1807 et a donc 56 ans en 1863. Ses parents sont d'origine modeste mais le père a fait carrière en tant que militaire d'abord puis comme député de sa région, pro-napoléon d'abord avant de s’accommoder des tendances du moment.

Jean-Charles est l'aîné de 5 enfants, deux garçons et trois filles, élevés par une mère aimante, le père étant le plus souvent absent et par les grand-parents. L'ambiance familiale est chaleureuse malgré les difficultés inhérentes à l'époque mouvementé et les inquiétudes créées par les dangers auxquelles est exposé le père dans ses campagnes militaires. Le père, ambitieux, tient à ce que ses garçons reçoivent une bonne éducation, notamment par des précepteurs engagés. Les filles apprennent tout de même les fondamentaux avant de se préparer à un avenir d'épouse et de maîtresse de maison.

Jean-Charles s'avère brillant. Curieux de tout il assimile avec facilité des connaissances de tous ordres mais se sent attiré par les matières littéraires. Ainsi il est accepté à l'âge de 15 ans à l'université de XXXXXXXXXXX en section littéraire. Son frère Benoît qui a 4 ans de moins que lui, a un esprit plus concret et se sent à l'aise dans les matières scientifiques. Une de ses soeurs, Eloïse,sa cadette de 2 ans, a une grande complicité avec lui.

Jean-Charles, l'aîné de la famille, brillant dans ses études, s'habitue à occuper une place dominante dans sa famille comme dans son environnement universitaire. Il adopte des opinions tranchées dont il fait part en famille. Sa mère, délaissée par son père, est en admiration devant lui, ce qui exacerbe les conflits avec son père. Celui-ci qui grimpe dans l'échelle sociale est néanmoins dépourvu des références culturelles dont dispose Jean-Charles et le vit mal. Il humilie son fils, qui en opposition, se montre de plus en plus agressif et arrogant.

A 22 ans, pour des raisons pécuniaires familiales, il doit quitter l'université. Il obtient un poste de professeur dans un collège. Il est amer, déçu de ne pas pouvoir poursuivre ses études, humilié d'occuper un poste peu glorieux. Il exerce sa profession avec mépris. Pour compenser il continue à se cultiver et lit tous azimuts, les classiques, les contemporains, autant la littérature que la philosophie. Il se met à fréquenter les milieux cultivés de sa ville où rapidement il obtient une certaine reconnaissance. La rédaction du journal de la région, La Dépêche du XXXXX, le sollicite pour commenter des événements locaux et même nationaux. Ses articles sont appréciés par sa hiérarchie et par les lecteurs.

A 30 ans il est intégré dans la rédaction du journal, à 42 ans il est rédacteur en chef, reconnu mais aussi jalousé par ses collègues. Il fait preuve de perspicacité pour déjouer les manœuvres destinées à le déstabiliser dans ses fonctions et pour cela fait appel au soutien de ses relations influentes, notamment politiques.

Sa vie personnelle est à la hauteur de ses ambitions. A 30 ans il épouse une jeune femme, Hortense, originaire du milieu bourgeois local, tout à fait en mesure d'assumer et d'animer les obligations sociales qui en découlent. Ils auront trois enfants, Gilles, André et Amandine. Sur un plan plus intime Jean-Charles peut se sentir partagé entre ses aspirations littéraires réelles qu'il lui arrive d'assouvir par des écrits romancés, des besoins d'évasion qu'il met en oeuvre dans des escapades nocturnes et sa réputation à préserver. Ambition, orgueil et libertinage ne sont pas faciles à concilier, encore que ceux-ci sont très largement partagés dans le milieu auquel il appartient désormais.

A 49 ans, en 1856, une crise profonde agite la rédaction et la direction de son journal. Plusieurs jeunes journalistes de sensibilité républicaine ainsi que le directeur du journal, critiquent la ligne éditoriale impulsée par Jean-Charles qui se sent en accord avec les convictions politique de Napoléon III. Soutenu par la classe dirigeante de sa ville qui craint l'influence des contestataires, le directeur est accusé de malversations et finit par démissionner. Les propriétaires du journal, en soutien, manifestent le désir de se désengager. Le journal est racheté par un groupement de personnes fortunées de la région, dont le directeur de la manufacture, Michel Fourtanier. Le journal change de nom, il s'appellera dorénavant Le Courrier de XXXX et Jean-Charles est nommé directeur. Il recrute des journalistes en conformité avec son appartenance politique.

Michel Fourtanier a épousé en seconde noce une très jeune femme, Madeleine. En 1863 il a 39 ans et son épouse 23. Celle-ci s'ennuie avec ce mari plus âgé. Elle est belle, cultivée et ne s'intéresse guère aux activités et préoccupations matérialistes de celui-ci. Leurs deux enfants, Marie et Ferdinand, sont élevés en grande partie par les bonnes et la grand-mère. Quand Madeleine rencontre le brillant Jean-Jacques, qui en séducteur mondain ne peut que s'intéresser à elle, elle tombe éperdument amoureuse. Leur liaison ne met guère de temps à se concrétiser. L'épouse de Jean-Jacques a l'habitude des incartades de son mari et ne s'inquiète nullement de ses absences. Par contre Madeleine craint la jalousie de son mari et est obligée d'inventer des stratégies complexes pour pouvoir retrouver Jean-Jacques. Eloïse, la soeur complice de Jean-Jacques, qui n'aime guère Hortense et même la jalouse quelque peu, n'est pas mécontente de faciliter leurs relations.

Donc en 1863 Jean-Charles a 56 ans et est directeur du Courrier de XXX depuis 7 ans. Est-il heureux ? Il dirige le journal d'une main de fer, en conformité avec les tendances politiques dominantes de sa région, habitué aux manoeuvres pour maintenir sa position et pour en tirer un profit financier. Sa vie familiale ne l'intéresse que très modérément, mais est paisible grâce à son épouse. Il tient beaucoup à sa relation avec Madeleine qui le rassure quant aux inquiétudes liées à son âge avançant. Pourtant il lui arrive de penser qu'il a raté sa vie. Il se reproche de ne pas avoir eu le courage de se consacrer à ses aspirations littéraires, de s'être laissé dominer par son ambition et son goût du pouvoir. Quand ses pensées moroses le perturbent, il peut s'agacer de Madeleine et ses exigences. Madeleine le verrait bien divorcer pour l'épouser, ce qui serait très mal vu dans leur milieu.

On ne sait pas vraiment si Michel Fourtanier est au courant de la liaison de son épouse et ferme les yeux car occupé par une maîtresse de son côté ou s'il l'ignore.