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− | Au coucher du soleil il sortît enfin de sa forêt avec une biche sur l'épaule. Toujours dans ses pensées il ne montrait aucune expression, ni tristesse ni colère.D'une corde il attacha ses pattes et aussitôt la suspendit à une branche d'un arbre, la tête vers le bas.Elle se balança toute molle.Il sortît de sa poche le fameux couteau,entailla son ventre et enfonça sa main à l'intérieur. Ses tripes se répandirent automatiquement sur la terre boueuse. Puis appela le garçonnet en grommelant:"Hé, toi. Hé, toi". | + | Au coucher du soleil il sortît enfin de sa forêt avec une biche sur l'épaule. Toujours dans ses pensées il ne montrait aucune expression, ni tristesse ni colère.D'une corde il attacha ses pattes et aussitôt la suspendit à une branche d'un arbre, la tête vers le bas.Elle se balança toute molle.Il sortît de sa poche le fameux couteau,entailla son ventre et enfonça sa main presque jusqu'au coude à l'intérieur. Ses tripes se répandirent automatiquement sur la terre boueuse. Puis appela le garçonnet en grommelant:"Hé, toi. Hé, toi". |
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+ | Il avançait la tête baissée dans ses chaussures de montagnards,bien déterminé à faire plaisir à l'autre. Lorsque tout à coup il donna un grand coup de pieds à une poubelle qui se déversa aussitôt près d'un jeune homme assis à une terrasse.Il grommela un petit désolé et alla s'asseoir à une table ronde. "Un double café,pour moi". | ||
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Version du 26 octobre 2018 à 15:35
Splendeur-Chap.03
Idées
Développer ici les diverses idées relatives au titre"Amour".
Aphrodite et le SDF. Maya à la recherche de sa mémoire, son avenir. Le Viking continue à tuer. Les cauchemars réels de Maya. Le rêve du voyage avec le père et la soeur il y a plus d'un an en France.
Développement
Aphrodite et l'homme sans domicile fixe s'aguichaient dans le parc loin des regards des soeurs du couvent,les yeux dans les yeux et le corps dans le corps. En symbiose ils se livraient à un amour total sans scrupule. Elle avec le bras dans le plâtre en l'air et lui les pieds badigeonnés de mercurochromes en éventails sans les chaussures.Une aventure d'un jour, de quelques mois, d'années ou d'un coup de foudre pour la vie... Maya aurait aimé le savoir, à titre de curiosité.Mais sa timidité revînt au galop pour se sentir gênée, honteuse de les avoir vu.Vite fait ,elle rebroussa chemin en empruntant une allée vers le potager. Des légumes d'été, étaient plantés dans des sillons bien droits dans un rectangle délimité par des bordures en bois. Les feuillages bien verts, respiraient une parfaite santé, d'une excellente exposition de plein sud. La Mère Supérieure Thérésa prenait l'air sur un banc en face de gigantesques hortensias. Toujours gênée Maya s'en approcha lentement en bafouillant d'un petit bonjour pour finalement lui tendre une lettre qu'elle lui avait préparé la veille et toujours en bafouillant, elle poursuivi:
"Il m'est plus facile Mère Thérésa de vous raconter un peu ma vie dans un écrit qu'oralement,si vous voulez bien".
Mère Supérieure,
Comme j'ai une totale confiance en vous et comme vous avez touché mon point sensible l'autre jour en me parlant de mes cauchemars, de souffrances psychologiques et physiques vous m'avez convaincu de vous en faire part,uniquement à vous.
Au Liban la guerre civile a détruit physiquement et psychiquement toute la population, Chrétiennes et Musulmanes qui se mélangeaient en une seule famille. Mes cauchemars viennent surtout de faits réels, violents vécus à Beyrouth même.Ma mémoire me les retransmet pendant mon sommeil, me soumet à ce que je les revive dans le présent. Tout est encore bien frais, je ne peux que m'incliner. Voici Mère Thérésa un de mes rêves:
Je me vois marcher pour rentrer à la maison. Un cimetière à gauche, des odeurs nauséabondes m'empêchent de respirer normalement. De mon âge des jeunes sont autour d'une énorme poubelle ouverte, grise, pleine de déchets. Postrés au devant ils observent le cadavre d'une jeune femme de 30 ans sur la terre le dos appuyé contre.Ils ne disent mots devant l'horreur. Ce corps sorti tout droit d'une science fiction avait une posture impressionnante, des bras rigides désordonnés en l'air,des yeux écarquillés, exorbitants, des cheveux noirs longs en batailles, d'un corps complètement dénudée et le plus impressionnant des jambes écartées avec une bouteille d'un litre enfoncée dans son vagin. Et un peu plus loin sur une tombe, le cadavre d'un homme d'une 50aine d'année s'y trouvait aussi. Son buste dénudé, des entailles profondes de cutter...
Ses images de barbaries sont indélébiles. Me reconstruire est une de mes priorités à présent, Mère Térésa.
Merci pour tout
- Le viking assassin
Au coucher du soleil il sortît enfin de sa forêt avec une biche sur l'épaule. Toujours dans ses pensées il ne montrait aucune expression, ni tristesse ni colère.D'une corde il attacha ses pattes et aussitôt la suspendit à une branche d'un arbre, la tête vers le bas.Elle se balança toute molle.Il sortît de sa poche le fameux couteau,entailla son ventre et enfonça sa main presque jusqu'au coude à l'intérieur. Ses tripes se répandirent automatiquement sur la terre boueuse. Puis appela le garçonnet en grommelant:"Hé, toi. Hé, toi".
Puis,dans un seau plein d'eau,il plongea ses paluches rouges vifs ensanglantés avec son couteau, se les frotta méticuleusement et reprit sa route en direction du village:
"Bon,je t'écoute, qu'est ce que tu me veux encore?".
"L offrande,tu me l'a promis, c'est pour bientôt".
"Tu l'auras,on l'aura cette OFFRANDE".
Il avançait la tête baissée dans ses chaussures de montagnards,bien déterminé à faire plaisir à l'autre. Lorsque tout à coup il donna un grand coup de pieds à une poubelle qui se déversa aussitôt près d'un jeune homme assis à une terrasse.Il grommela un petit désolé et alla s'asseoir à une table ronde. "Un double café,pour moi".
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