Doc:Les vaisseaux du temps (SB) 2. Paradoxe
Paradoxe. Lecture du Livre Deux de Baxter : Les vaisseaux du temps.
Le narrateur, revenu de 657208 avec Nebogipfel qui s'est imposé à bord de sa machine, au lieu de retourner à l'époque de laquelle il était parti, va se rencontrer lui-même en 1873, afin de convaincre le jeune homme qu'il est dans cette époque de renoncer à son projet.
Cela signifie que le narrateur a mal assimilé l'idée des mondes parallèles. Il reste dans le paradoxe : il lui a fallu la machine pour aller se convaincre lui-même de ne pas la construire. Il n'a donc pu réussir puisque la machine a été construite. De plus, il ne se rappelle pas cette visite de son double plus âgé tentant de le convaincre de renoncer à son projet.
Ensuite, des voyageurs du temps, militaires de 1938 à bord d'une monumentale machine, viennent le chercher. Il apprend que l'Angleterre est en guerre contre l'Allemagne depuis 1914. Il retrouve son ami Filby, âgé puisqu'il vient de 1938, qui lui reparle de cette soirée où il a raconté son premier voyage dans le temps.
Dans cette confusion de paradoxes, le narrateur semble penser que sa machine est responsable de ces univers multiples provoqués par les voyages dans le temps. Ce qui se confirme par le fait que Filby, qui a beaucoup voyagé dans le temps depuis, lui parle de la fameuse soirée du jeudi, laissant entendre que jusque là, tout était normal avec une seule ligne du temps.
